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Compte rendu Vinexpo 2016 24/06/2016

Compte rendu Vinexpo 2016

Vinexpo 2016 : un franc succès !

Vinexpo 2016 s'est tenu à Hong Kong du 24 au 26 mai 2016. Wine Ambassadors y était présent pour représenter le champagne A.Bergère.

Une fois de plus, l'évènement s'est avéré être un réel succès, c'est LE rendez-vous international pour tous les professionnels du vin et des spiritueux. Outre un nombre d'acheteurs (17200) en croissance par rapport à 2014 (+2,5%), c'est la diversification des participants qui surprend le plus. En effet, le nombre de pays représentés a doublé, passant de 25 à 51.

Si Vinexpo est plus international que jamais, le rendez-vous montre également que Hong Kong devient petit à petit la porte d'entrée privilégiée pour les vins et spiritueux sur un marché asiatique toujours plus dynamique. La Chine continentale représente d'ailleurs le premier pays en terme de fréquentation d'acheteurs.

Mais Vinexpo n'est pas simplement un salon, c'est « une véritable expérience, une immersion dans les vignobles du monde ». L'Italie était à l'honneur cette année ; les participants ont pu découvrir plus amplement ce grand pays viticole à travers plusieurs animations, conférences et autres rencontres conviviales.

Et pour la première fois dans l'histoire de Vinexpo, un cépage était également mis à l'honneur : la Syrah. Des dégustations et animations ont permis de découvrir davantage ses spécificités et ses différentes expressions en fonction des terroirs.

« La magie de Vinexpo c'est aussi cela, une expérience, une immersion globale dans un univers passionnant. »

Retrouvez l'intégralité du compte rendu de Vinexpo 2016 sur http://www.vinexpohongkong.com/wp-content/uploads/sites/2/2016/06/CP-Bilan-FR.pdf

http://www.vinexpo.com/
20/07/2015

Inscription de la Champagne et de la Bourgogne au patrimoine mondial de l'UNESCO: les différents impacts



C'est officiel, les coteaux, maisons et caves de Champagne ainsi que les « climats » du vignoble français de Bourgogne ont désormais leur place au patrimoine mondial de l'UNESCO dans les catégories « paysage culturel » et « biens culturels ». La France compte à présent 41 « biens » reconnus au Patrimoine mondial unesco.

Concernant la Champagne, il s'agit en fait de trois sites bien particuliers. D'abord, l'avenue de Champagne à Epernay, où se trouvent de prestigieuses Maisons de champagne. Ensuite, la colline Saint-Nicaise à Reims, dont les sous-sols recèlent les immenses crayères utilisées comme espace de vinification et de stockage depuis le Moyen-Age. Et enfin les coteaux historiques autour d'Epernay.

C'est bien plus qu'un vignoble qui est aujourd'hui récompensé, c'est tout un patrimoine, un savoir-faire transmis de génération en génération, une culture et une symbolique autour d'une région.

Cette décision va sans aucun doute avoir des retombées très positives sur l'économie des deux régions.
Une des premières conséquences de l'inscription d'un site au patrimoine mondial de l'UNESCO concerne l'activité touristique qu'elle déclenche. En effet, cette inscription pourrait se traduire par un afflux supplémentaire de touristes en Champagne et en Bourgogne, avec une augmentation de la fréquentation touristique de 20 à 35%. Il va donc y avoir un impact positif en matière de notoriété et d'attractivité pour le territoire. Celui-ci est non négligeable pour l'activité hôtelière, celle des restaurateurs et bien sûr pour la diffusion et la vente des vins et champagnes. Cela va donc très certainement entraîner des réaménagements des installations touristiques, notamment des gares, des parkings, des agrandissements d'hôtels ou encore des ouvertures de restaurants. Néanmoins, les enjeux en Champagne et en Bourgogne sont différents, la Bourgogne étant déjà très connue d'un point de vue touristique. Parallèlement, les régions étant à présent inscrites au patrimoine mondial, les touristes vont sûrement avoir des attentes plus précises, plus poussées et un peu plus exigeantes.



Puis, cette nouvelle inscription va renforcer le rayonnement du champagne à l'international, et va permettre d'améliorer la visibilité et la notoriété des marques, surtout celles qui sont moins connues.
Globalement, l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO réveille les esprits et rend les acteurs du territoire plus fiers d'habiter chez eux. Cela crée un réflexe d'entretien du patrimoine. Les acteurs publics vont plus mettre en valeur l'entrée de leur village, les vignerons vont prendre soin de leur terroir. L'inscription à l'Unesco devrait aussi sensibiliser les Champenois et les inciter à plus de retenue en termes d'urbanisation. Moins de constructions de lotissements, plus d'efforts en ce qui concerne les constructions en bordure du vignoble, etc... Aussi, le CIVC (Comité interprofessionnel du vin de Champagne) vient de mettre en place un nouveau critère "esthétique" pour aider les vignerons qui souhaitent embellir leurs installations techniques.

Sources:

- http://www.leparisien.fr

- http://www.rfi.fr

- http://www.latribune.fr

- http://www.avis-vin.lefigaro.fr/


06/07/2015

Les vins bio




Véritable phénomène, l'agriculture bio a pris de l'essor et s'est démocratisée ces dernières années en France. De plus en plus de magasins spécialisés s'ouvrent, et même la grande distribution propose des produits bios. Dans le secteur viticole, on compte également de nombreux vins issus de l'agriculture biologique, et le nombre de domaines se convertissant au bio ne cesse d'augmenter. Mais qu'est ce que réellement un vigneron bio ? Et quelles sont ses particularités et ses qualités ?

On compte aujourd'hui en France 1488 viticulteurs bio. 16 428 hectares sont déclarés en viticulture bio, soit 1,4 % du vignoble français. Les surfaces en cours de conversion au bio couvrent près de 4 000 hectares. La région la plus productrice est le Languedoc-Roussillon, notamment grâce à son climat plus chaud, avec 5 031 hectares (31 % de la surface viticole bio en France) ; c'est d'ailleurs à Montpellier que se déroule chaque année Millésime Bio, le plus grand salon de vins bio de France.

Qu'est ce qu'un vigneron bio ?

La viticulture biologique est régie par un certain nombre de règles, et a plusieurs aspects.

• Tout d'abord, il y a un aspect réglementaire: Il faut savoir que la viticulture biologique est réglementée par l'Europe, et non par les droits nationaux. Elle est donc régie par les règlements européens RCE 834/2007 et RCE 889/2008 qui concernent l'ensemble des produits bio européens.
• Un aspect agronomique: il s'agit pour le vigneron de maintenir la fertilité des sols, de ne pas utiliser de pesticides de synthèse, d'engrais chimiques, d'OGM et d'être, au maximum, autonome pour la fertilité des sols
• Un aspect oenologique : il existe des pratiques autorisées et interdites en ce qui concerne le processus de vinification. Depuis peu, pour qu'un vigneron obtienne le label bio européen, le processus de vinification doit également avoir été réalisé en respectant un certain nombre de règles.
• Un aspect éthique: les valeurs mises en avant sont celles de l'écologie, du maintien à la terre, de solidarité et d'équité.
• Un aspect économique: certains vignerons mettent en avant la taille humaine des entreprises, des prix équitables et une distribution de proximité.

Les vignerons qui choisissent l'agriculture biologique revendiquent bien souvent le respect de l'environnement, de la faune, de la flore, des sols et de la ressource en eau. Mais également la production de vins de qualité, ce qui reste bien souvent l'objectif primordial. En effet, les vins produits ne contiennent pas de pesticides de synthèse, pas d'engrais minéraux et il n'y a bien sûr pas d'OGM. C'est également une agriculture raisonnée, avec bien souvent des domaines plus petits. L'offre est également plus diversifiée. Et aujourd'hui, de plus en plus de consommateurs se tournent vers le bio.

Quelles sont les qualités et particularités d'un vin bio ?

Les vins bios auraient, pour certains d'entre eux, un goût et des arômes différents. Le cycle végétatif de la plante ayant été particulièrement lent, le raisin n'est pas le même qu'en viticulture classique. En effet, la vigne n'a jamais reçu d'engrais chimiques, et cela permet d'avoir par exemple des notes florales en ce qui concerne les vins rouges bios.
Les vins bios affichent également souvent un degré d'alcool un peu plus bas que la moyenne.
Un vin bio présente parfois une couleur moins profonde, moins brillante qu'un vin classique, plus trouble, tirant plus sur l'orangé que sur le rouge. De plus, il peut présenter un léger dépôt. Cela ne veut pas dire que les vins issus de l'agriculture biologique ne présentent pas non plus des notes relevées et des couleurs vives. Comme il y a de bons et de mauvais vins traditionnels, il y a également de bons et de moins bons vins bio.
Il est important de noter que globalement, les viticulteurs tendent à utiliser de moins en moins d'engrais chimiques et de pesticides, à pratiquer l'agriculture raisonnée, sans forcément se convertir au bio. Il y a une prise de conscience et l'envie d'avoir des raisins moins traités aux produits chimiques.

Comment lire l'étiquette ?

Il faut savoir que sur l'étiquette d'un vin bio, il peut y avoir 2 labels.

- Tout d'abord le label AB, qui signifie que seuls les raisins sont certifiés bios. Ce label est français, et il est facultatif.
- Puis, le label bio européen. Depuis 2012, ce label est obligatoire pour un vin bio. Cela signifie que la vinification a également été réalisée dans le respect du cahier des charges européen, en plus de la certification bio des raisins.
Les vins bio produits avant 2012 n'ont bien sûr pas l'obligation de porter le label bio européen, puisqu'à cette période la législation européenne sur le processus de vinification n'existait pas.



Les vins bios et l'Europe

Le premier vignoble bio mondial est l'Espagne, notamment car les conditions météorologiques, comme la faible pluviométrie et la chaleur, favorise la mise en place de l'agriculture bio, contrairement à d'autres régions de France comme la Bourgogne ou la Champagne où il y a plus d'humidité et où les maladies de la vigne se développent donc plus rapidement. Néanmoins, la France se trouve au 2ème rang mondial, suivie du vignoble italien. Ces 3 principaux vignobles européens bio ne cessent de progresser, avec toujours plus de domaines se convertissant au bio: +3% en Espagne, +6% en France et +9% en Italie en 2013.
La Suède est un marché en forte croissance, avec de plus en plus de consommateurs se tournant vers des produits issus de l'agriculture raisonnée et de l'agriculture bio.
Au niveau de la consommation, l'Allemagne est la 1ère destination pour les vins bios, suivie de l'Angleterre.
Globalement, le marché du vin bio prend donc de l'essor ces dernières années en Europe, en restant tout de même limité. En effet le vignoble bio est minime. Dans beaucoup de pays le vin reste dans l'esprit des consommateurs un produit traditionnel, naturel, sans forcément être bio.

Des contrôles stricts et systématiques.

Les contrôles concernent la production, la transformation, la distribution des produits et l'étiquetage. Ces contrôles sont très stricts. Il en existe un annuel, et d'autres contrôles inopinés peuvent avoir lieu.
Ils sont réalisés par un organisme de contrôle qui répond aux exigences définies par le règlement bio. En France, il existe plusieurs de ces organismes. Nous pouvons donner en exemple Ecocert, Agrocert, Certipaq ou encore Certis. Les contrôles sur le processus de vinification sont particulièrement stricts, avec des analyses de SO2 total après mise en bouteille, un contrôle des factures et fiches techniques des intrants oenologiques utilisés, la vérification des certificats non OGM, ainsi qu'un contrôle de la traçabilité des opérations de vinification.

Sources:

- http://www.sudvinbio.com/
- http://www.guideduvin.com/vins-bios
- http://www.consoglobe.com
- http://www.ecocert.fr/
- http://www.vignevin-sudouest.com/




25/07/2014

La Bourgogne




La Bourgogne vinicole s'étend des villes d'Auxerre à Macôn. Elle comprend la Côte d'Or se composant du nord au sud de la Côte dijonnaise, Côte de Nuits, la Côte de Beaune, et qui tire son nom de la couleur que prennent les vignes en automne. Le vignoble bourguignon englobe également dans son territoire le département de la Saône et Loire dont le dénivelé est plus disparate. Si la région chalonnaise bénéficie ainsi de l'appellation « Côte Chalonnaise », la région de Macon prend le nom de Macônnais du à la prédominance de plaines sur son territoire. A ces deux départements viennent s'ajouter le Chablis et l'Yonne mais également le Beaujolais qui - bien qu'il se situe en Rhône-Alpes et donc en dehors des frontières strictes de la Bourgogne - est rattaché administrativement à celle-ci en ce qui concerne la délimitation du vignoble.

Encépagement

La Bourgogne se caractérise par des choix de cépages relativement uni. En effet les meilleurs vins appartiennent le plus souvent aux mêmes cépages : le pinot noir pour les vins rouges et le chardonnay pour les vins blancs. Avec une exception en Beaujolais où le gamay est majoritaire pour les vins rouges.
La réglementation admet cependant d'autres cépages pour ce qui est des vins de moindre qualité : le gamay est alors admis sur le reste de la Bourgogne, ainsi que les pinots blancs et gris et l'aligoté.

Géologie

La Bourgogne se distingue également par la richesse de ses sols. On identifie 4 types de sol :

- La craie qui se concentre principalement au nord, dans le département de l'Yonne.

- Les alluvions et autres terres sableuses que l'on retrouve au sud de la Saône et Loire et à l'est de la Nièvre.

- De la roche granitique au centre de la région.

- Des sols calcaires et marneux sur la grande partie du vignoble restant.

L'étendue de ce territoire fait que le vignoble bourguignon bénéficie d'une certaine diversité climatique faisant la spécificité des vins et appellations le composant. On décompte ainsi les influences climatiques propres à la localisation de la région bourguignonne à l'échelle de la France (océaniques, continentales et parfois méditerranéennes au sud) mais également un certain nombre de spécificités plus locales dues à l'existence de micro climats propres à ces sous-régions.



Savigny - David S. ELEY


Les appellations

On distingue en Bourgogne quatre niveaux d'appellations, se définissant en rapport avec la géographie des vignobles et leurs spécificités. Ces niveaux d'appellations vont de la plus vaste à la plus restreinte, correspondant à des territoires et des vins de plus en plus cotés :

- L'appellation Bourgogne est une appellation régionale, elle englobe donc tout le vignoble bourguignon et peut être suivie d'une indication sur le type de vin (par exemple Bourgogne Passe-Tout-Grains)

- Les appellations « Côte » en Côte d'Or (Côte de Beaune, Côte de Nuits) Macôn et Beaujolais, suivies du village constituent un sous-niveau d'appellation.

- Les appellations communales ou englobant plusieurs communes viennent ensuite. Elles sont au nombre d'une cinquantaine, contribuant ainsi à la complexité et la richesse du système d'appellation bourguignon.

- Les climats ou parfois appelés « lieux-dits » représentent la forme d'appellation la plus complexe et la plus typique de la Bourgogne, ils font d'ailleurs l'objet d'une candidature au patrimoine mondial de l'UNESCO (pour plus de renseignements rendez-vous sur le site officiel www.climat-bourgogne.com). Le terme climat dans le langage vinicole bourguignon renvoie ainsi à une parcelle de terre délimitée et définie par un certain nombre de caractéristiques (sol et sous-sol, microclimat, exposition au soleil et au vent) faisant de cette parcelle un territoire unique. Les climats se déclinent en grands crus (30 grands crus sont décomptés à l'échelle de la Bourgogne) et en premiers crus.

La diversité des appellations faisant écho à la disparité des terroirs, il n'est donc pas étonnant pour la Bourgogne que certains domaines comptent nombre de différentes appellations parmi leurs vins. C'est notamment le cas de deux de nos partenaires, les domaines Vincent Bouzereau et Olivier Cyrot-Buthiau, qui allient qualité et variété des appellations.

L'économie des vins de Bourgogne

La Bourgogne représente 3% du vignoble français en 2011 avec 28320 hectares, dont 1,5% en Grand Cru, 47,5% en premier cru et autres appellations communales et 8% en crémant. Toujours en 2011 et d'après le BIVB (Bureau Interprofessionel des Vins de Bourgogne), les ventes de vins de Bourgogne ont produit un chiffre d'affaire de 1,46 milliards d'euros pour environ 200 millions de bouteilles vendues (dont 47% à l'exportation). Les marchés traditionnels des vins de Bourgogne à l'export sont le Royaume-Unis, les Etats-Unis et le Japon. On dénote cependant de nouvelles tendances sur ces dernières années : tandis qu'un net recul se fait connaître pour le Royaume Unis (-24% du chiffre d'affaire) et pour le Japon suite à la crise économique de 2008 ; on observe également une forte progression sur certains marchés moins usuels comme la Suède ou la Chine.

Comme toute activité agricole, les volumes produits et les ventes sont sensible aux aléas naturels, météorologiques et économiques. Ainsi, les trois dernières années ont été particulièrement défavorables à la production de vin sur le point qualitatif comme quantitatif. Les chocs des températures entre l'automne et printemps ont ainsi ralentit la floraison, tandis que les précipitations parfois violentes -comme les orages de grêles fin juin qui ont abimé une grande partie des vignes. Le millésime 2014 s'annonce ainsi particulièrement rare avec jusqu'à 80% des récoltes détruites dans certaines appellations de la Côte de Nuit ou de la Côte de Beaune notamment. Les fléaux météorologiques accumulés sur trois années consécutives ont alors poussé certains viticulteurs à chercher des solutions pour protéger leurs vignes.

Par exemple, début juin 2014, l'Anelfa (Association nationale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques) a mis en place un dispositif qui permettrait de diminuer de 50% l'impact des pluies de grêle sur le vignoble bourguignon. Cette solution implique la mise en place d'un réseau de machine qui transforme la grêle en pluie en diffusant de l'iodure d'argent dans l'atmosphère en cas de précipitations violentes.

Sources :

www.climat-bourgogne.com
L'atlas des vins de France
BIVB
www.vins-bourgogne.fr
Carte : Site internet de la Draf




11/07/2014

Le Champagne rosé

Un marché en évolution constante

Dans un marché mondial où la concurrence se fait de plus en plus rude avec la montée en puissance de vins pétillants italiens (Prosecco) et espagnols (Cava) très bon marché, se différencier et créer de nouvelles attentes devient capital. Si les ventes de champagne brut non millésimés semblent reculer d'année en année autant à l'export qu'en France, il semblerait qu'un nouvel engouement se crée en parallèle pour les cuvées spéciales, champagnes millésimés et champagnes rosés. En effet, entre 2011 et 2012, ces tout derniers ont connu une hausse record de 0,5 points de pourcentage montant leur part en volume à 9,4%. Tandis que les ventes de champagne rosé ont tendance à reculer dans les marchés traditionnellement friands de ce produit : Royaume-Unis, Etats-Unis, Canada, Allemagne et Japon (auquel il rappelle l'emblématique couleur de ses fleurs de cerisiers); on constate une nette hausse des ventes de celui-ci à l'export dans les pays émergents. Ainsi, de nouveaux marchés comme le Nigéria - avec une augmentation de 26,2% en 2012, ou la Russie - avec une augmentation de 29,5% en 2012 également, semblent s'ouvrir pour le « Pink Champagne » au moment même où ses marchés traditionnels manifestent une certaine 'fatigue'.

Conséquence directe de cet engouement croissant à l'export : la production de champagne rosé a nettement augmenté sur les quinze dernières années. Aujourd'hui, peu si ce n'est aucune grande maison de champagne n'a résisté à cette tendance et nombre de nouvelles cuvées rosées (millésimées ou non) sont venues agrandir leurs gammes de produit. Les coopératives ont suivi le pas, avec parmi les premiers l'emblématique Nicolas Feuillatte qui commercialise dès 2009 la cuvée 225 Rosé millésimé 2004, enfin, plusieurs récoltants-manipulants se sont également lancés dans 'l'aventure rosé'. Cet accroissement significatif de la production a également inspiré la presse spécialisée surfant sur cette nouvelle tendance pour faire la lumière sur un produit jusque-là méconnu du grand public.

Un champagne ayant déjà connu des hauts et des bas par le passé

Pourtant le rosé n'est pas ce que l'on pourrait appeler « un jeune premier » dans la famille des champagnes. Dès la fin du XVIIIème siècle, Barbe Clicquot-Ponsardin, propriétaire de la maison du même nom, proposait déjà un « champagne rose ». Si certaines maisons à l'image de Veuve Clicquot ont maintenu une certaine continuité dans leur production de ce champagne si particulier au-delà des phénomènes de mode, il faut reconnaître que sa notoriété a connu un certain nombre de rebondissements avant même les années 90-2000.

Ainsi malgré la volonté de constance avec laquelle les grandes maisons persistent à le proposer à leurs clients, ce champagne ne semble pas très apprécié des amateurs au cours du XIXème siècle. Le véritable sursaut se fera dans le marché d'après-guerre, à partir des années 1950, bénéficiant de l'image de prestige véhiculée par les maisons qui insistent à le commercialiser. Ce regain d'intérêt se verra ensuite confirmé dans les années 1970-1980, accompagnant l'affirmation d'une consommation ostentatoire dans les milieux huppés anglo-saxons avec l'apparition des 'yuppies'.

Enfin à partir des années 90, la couleur rose de ce produit séduit de nouveaux marchés sur le plan international, notamment le Japon qui n'hésite pas à la comparer à celle des fleurs de cerisiers emblématiques de la culture nippone.

Un produit valorisé et valorisant

Le champagne rosé ne représente pas seulement un phénomène de mode ou un marché potentiel, il met également à l'épreuve l'inventivité des acteurs impliqués dans sa confection, mettant ainsi en valeur leur savoir-faire. En effet, la production de champagne rosé nécessite un certain nombre de manipulations supplémentaires par rapport aux champagnes dits « classiques ». Il existe deux méthodes différentes pour produire un tel produit :

- La méthode d'assemblage, aussi appelée méthode traditionnelle, consiste à associer des vins rouges (pinot noir) au vin blanc avant sa prise en mousse. Les champagnes rosés les plus prestigieux sont souvent issus de cette méthode, mais elle nécessite le plus souvent l'adjonction de vin rouge de qualité originaire de la région champenoise (qui est une denrée plutôt rare au vu des capacités actuelles de production).

- La méthode dite « de la saignée » ou de macération, consiste à laisser brièvement macérer les moûts avec la peau des raisins noirs pour que les pigments et les aromes naturels contenus dans celle-ci colorent les jus et les imprègnent de leurs aromes. Les rosés issus de cette méthode présentent généralement une robe d'une couleur plus soutenue."
Les méthodes et savoir-faire appliqué par les vignerons et manipulants sont alors répercutés sur les prix de ces vins, justifiant des prix plus élevés par la valeur ajouté apportée aux champagnes par de tels procédés. En effet, une bouteille de champagne rosé est en moyenne 25% plus chère qu'une bouteille de champagne classique.





Par ailleurs, cette forte valeur ajoutée du champagne ne s'exprime pas seulement par les prix pratiqués mais également par des techniques marketing cherchant à mettre en valeur ce produit d'exception. Le champagne rosé a l'avantage de séduire un large segment de la population ; sa couleur rosé et ses aromes vineux le rendant également populaire auprès des acheteurs les moins réguliers (souvent les femmes et les jeunes). Les critères de sélection en matière de champagne rosé sont d'ailleurs plus variés : souvent, l'habillage de la bouteille s'avère être un point essentiel dans la décision d'achat. Le prestige lié à la maison dont est issu le champagne peut également influencer le client. Plus encore que pour les autres types de champagne, les campagnes marketing se doivent de jouer sur le plan de la séduction autant par le packaging que dans l'image globale des champagnes qu'elles promeuvent. Les noms associés à ces champagnes appartiennent souvent aux champs lexicaux de l'amour, la séduction ou de la féminité. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la maison Bauchet a choisi de nommer « Rosé Séduction » l'une de ses cuvées de champagne rosé…
Pour séduire les clients, les bouteilles se parent également d'étiquettes aux écritures raffinées, parfois dans des tons rappelant la teinte rosé de la boisson (comme sur l'étiquette de nos partenaires les maisons Trudon et Bergère)) ou bien des teintes rappelant des matières précieuses et semi-précieuses comme l'or et l'argent désignant la bouteille comme l'écrin d'une boisson bien plus précieuse encore…
Finalement, si l'engouement autour du champagne rosé semble exceptionnel par son ampleur et le potentiel de ce marché à l'échelle mondiale, il n'en reste pas moins un produit depuis longtemps ancré dans la tradition champenoise. Là où la révolution s'opère réellement, ce sont les techniques mises en œuvre pour surfer sur cette vague et mettre en valeur les produits…

Sources : www.champagne.fr
http://enchanteleurs.com
Le Figaro CIVC
26/05/2014

Les points positifs et négatifs des salons internationaux

Depuis 1981, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Bordeaux a réussi le pari d'imposer son salon Vinexpo comme le rendez-vous mondial dans le secteur du vin et des spiritueux.
Le salon se déroule une année sur deux à Bordeaux puis l'année suivante à Hong Kong, aux portes de la Chine continentale. Hong Kong est devenu en moins de dix ans, le premier hub de promotion et de distribution de vins et spiritueux au monde !
En 2013, le salon avait eu lieu du 16 au 19 juin à Bordeaux. Cette année le salon se déroulera du 27 au 29 Mai à Hong Kong. L'an prochain, il aura de nouveau lieu à Bordeaux du 14 au 18 Juin 2015.

Vinexpo in Bordeaux

salon

Certains se posent la question : « La concurrence exacerbée par la proximité de tous les concurrents sur un même lieu ne donne-t-elle pas parfois une vision négative du business du vin? »

Plusieurs commentaires ont pu être relevés au cours de la rédaction de cet article.

Le prix du stand…
Ce salon est comme réservé aux grands négociants ou tout au moins à ceux qui ont du budget commercial. En effet, pour un salon de 5 jours, il faut compter 640 € HT pour les droits d'ouverture de dossier. A cela, il faut ajouter 280 € minimum par m² pour le stand, sachant que la taille minimale est de 16 m², il faut être prêt à débourser 4480 € pour un stand vide.
Si vous désirez le stand « clé en main », pour un stand de 16 m² aménagé, soyez prêt à débourser 10560 € HT.
Cela peut paraitre un peu cher pour un petit vigneron.

Un monde éloigné des valeurs traditionnels de nos vignerons français et parfois plus proche du bling-bling …
Afin d'attirer les clients, les exposants doivent se démarquer de leur 2399 concurrents.
Prenons l'exemple de la marque « Cordier Mestrezat » qui a créé, pour l'occasion, un coffret à l'intérieur duquel nous pouvions trouver quatre bouteilles de château Yquem 1893 (vin blanc liquoreux) ainsi qu'un lingot d'or. Ce coffret était vendu à… 250 000 € ! La marque créa même un coffret en bois de chêne de la reine Marie-Antoinette pour la somme de 50 000 € HT.

Une autre marque de rhum, connue sous le nom de « Dictador », a utilisé un autre concept bien visible : des hôtesses habillées entièrement en cuir.
L'opération de communication fût plutôt réussit puisque le stand était rempli en permanence ! Ce concept a fait plus d'un adepte mais il est à double tranchant…. En effet, ayant attiré un grand nombre de messieurs, il n'est pas forcement au goût de tous et notamment de la gente féminine présente sur le salon…



salon
Robert Beynat, ancien directeur du salon en 2013 (remplacé par Guillaume Deglise) avait réagi sur le coût du stand en estimant être bien positionné par rapport aux prestations de services rendus sur Vinexpo. Pourtant la concurrence est rude dans le monde de l'organisation des salons professionnels. En témoigne la fébrilité de la London Wine Fair qui aura lieu début juin après plus de 3 salons majeurs : Prowein, Vinitaly et Vinexpo !
ProWein, salon organisé en Allemagne, ne cesse de prendre de l'importance dans le monde du vin. La principale raison est que l'ensemble des personnes assistant à ce salon vantent « l'efficacité de l'organisation, l'audience et le coût modéré ». Pourtant, Robert Beynat disait à l'époque ne pas du tout craindre ce salon. En effet, pour lui, les deux salons n'ont rien à voir puisque Vinexpo n'expose que les maisons mères alors que Prowein aurait pour vocation principale d'être la vitrine des importateurs qui exposent « leurs » vignerons. De plus, malgré la conjoncture, le salon Bordelais de 2013 a connu une augmentation de 1.5 % de visiteurs et toujours une présence de 2400 sociétés.
Nous verrons si le changement de Direction avec l'arrivée du dynamique Guillaume DEGLISE apportera un changement dans la façon d'organiser le prochain Vinexpo Bordeaux 2015 !

salon

Le salon Vinexpo de Hong Kong reçoit beaucoup d'appréciations positives.
En voici quelques-unes :

« Vinexpo Asia-Pacific est « the place to be » si vous voulez vous implanter en Asie » affirme Jean-Christophe Coutures, Président et Directeur général de Premium Wine Brands (Australie).

« C'est l'évènement professionnel incontournable auquel il faut participer » dit Bi Mingming, Directeur Marketing de Beijing Jiao Yuan Tongda Fine Wines (Chine).

« L'organisation est impeccable, nous avons rencontré la plupart de nos fournisseurs et découvert de nouveaux produits. Je serai là en 2014 ! » assure Sunny Liu, Directeur Marketing de Cofco (Chine).

« Il y a une grande diversité de produits et de régions de production. C'est exactement ce que nous recherchons » Komsan Supatkajon, Directeur de Italthai Industrial Co.Ltd (Thailande).

« Le salon nous permet de rencontrer des professionnels de toute l'Asie, pas seulement de Hong Kong et de Chine » précise Jérôme Philipon de la Maison de Champagne Bollinger (France).

« Le marché d'Asie Pacifique, qui continue de mûrir, est toujours porteur de développement et Vinexpo Asia-Pacific reste définitivement la meilleure solution pour les professionnels de la filière. Nous croyons que Vinexpo continuera d'être un acteur essentiel de l'essor du marché dans la région » a précisé Madame Dominique Hériard Dubreuil, Président de Vinexpo Asia-Pacific.

L'ensemble de ces appréciations posent les deux questions suivantes : « les salons professionnels conviennent-ils a tout type de vignerons ? Et est-ce vraiment le meilleur moyen de vendre sur les marchés export ? »
La plupart des vignerons peuvent penser que le salon est la meilleure solution et souhaiter investir toutes leurs économies pour faire LE salon de l'année. Cette stratégie engendrer beaucoup de déception si la préparation et le suivi du salon ne sont pas au rendez-vous. L'approche de Wine Ambassadors sas propose un accompagnement tout au long de l'année et en fonction d'une stratégie export déterminée avec le vigneron partenaire. Notre travail est d'aider tant en amont, que sur le salon, et en aval.
En amont, notre but est d'anticiper, de prospecter. Nous définissons le besoin des consommateurs présents sur place, le marché qu'ils représentent. Wine Ambassadors cible minutieusement les acheteurs potentiels et, à partir de cela, nous mettons en place une prospection téléphonique puis un suivi par e-mail afin de présenter notre vigneron partenaire. Nous sommes actifs en termes de web marketing et nous activons une visibilité sur les réseaux sociaux. Enfin, nous prenons des rendez-vous avec les clients qui seront présents sur le salon afin de préparer au mieux leur venue en fonction de leurs attentes. Notre réseau d'ambassadeurs WA permet d'assurer un suivi local de nos clients importateurs et distributeurs. Ils se joignent à nous sur les salons et parlent la même langue que les acheteurs locaux, ce qui facilite nos premiers échanges commerciaux.

En aval, après les salons, il est fondamental d'être très pro-actif pour rappeler tous les acheteurs rencontrés. Ceux-ci sont relancés, nous effectuons un suivi personnalisé et sur mesure pour chaque client. Notre travail ne s'arrête pas à la première vente, il débute réellement à ce moment précis. S'implanter durablement sur un pays demande patience et persévérance, cela nécessite une compréhension de la culture locale et de la manière dont les affaires se font.

En résumé, l'export ne s'improvise pas, les salons non plus ! Mieux vaut être bien accompagné et Wine Ambassadors pourra certainement vous proposer une solution de long terme ! Merci de nous suivre et bon Vinexpo Hong Kong !



http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/robert-beynat-vinexpo-n-est-pas-cher-73998.html

http://blogs.rue89.nouvelobs.com/no-wine-is-innocent/2013/06/21/vinexpo-le-salon-des-vins-decadent-230615

http://www.vinexpo.com/fr/

06/05/2014

Logistique

Qu'est-ce que la logistique ?

Elle recouvre l'ensemble de la gestion des flux physiques de marchandises et des flux d'informations associées (de l'approvisionnement jusqu'à la distribution).
La logistique concerne 8% à 12% du chiffre d'affaire des entreprises françaises (120 G€) et 8% du PIB européen (soit 800 G€). (Chiffres de 2013).

Ne pas maitriser la question de la logistique peut coûter très cher.

Le coût de la logistique peut permettre de créer de valeur au produit. L'inconvénient étant que ni le vendeur ni le client ne veut payer cette valeur ajoutée. C'est pour cela que plus le coût de transport sera faible, plus les entreprises seront compétitives.

Pourquoi nous y sommes-nous intéressés ?

Suite à notre présence sur le salon « Vinitaly », nous avons eu des contacts avec des professionnels intéressés par nos ventes. Pour cela, nous avons fait une étude afin de comparer les prix de livraison dans l'ensemble de l'Italie, dans le but de proposer à nos clients potentiels des prix défiants toutes concurrences.
C'est lors de nos recherches que nous avons remarqué que d'une entreprise de transport à une autre, les prix étaient totalement différents.
Les écarts étant relativement importants, nous nous sommes donc demandé comment certaines entreprises pouvaient se démarquer à ce point des autres.
C'est en fait grâce à l'optimisation des flux, ce qui permet aux entreprises d'éviter les surcoûts.

Qu'est-ce que l'optimisation des flux ?

Certains coûts ne peuvent pas être supprimés, et évoluent en permanence :
- Coûts du carburant
- Coûts humains
- Autres coûts intégrés ou à intégrer
* Encombrement trafic
* Pollution sonore
* …

Mais le but de la méthode est basé sur le fait de :
- Réduire au maximum les ruptures de chaîne
- Apporter une flexibilité optimale
- Maîtriser les coûts de transport et la qualité des produits livrés à temps
- Optimiser la performance afin de réduire les stocks

En effet, ces quatre points sont des points essentiels lors du transport, mais certaines entreprises ont compris que c'est en modifiant ces points que le prix peut diminuer.
Cela permet de rendre l'entreprise compétitive, et de lui assurer qualité, sécurité et flexibilité.

Ci-dessous, nous pouvons trouver le graphique coût/distance établi par le CETI (Centre d'Expertise en Transport Intermodal), au Canada.
logistique
Comment Wine Ambassadors s'assure d'offrir le meilleur à ses clients ?

Le prix, mais pas seulement, la qualité est primordiale pour nos produits.

Wine ambassadors s'assure de vendre des produits de qualité à ses clients. Ayant un partenariat avec l'entreprise e-provenance, cela permet de s'assurer des bonnes conditions de transport de nos vins et champagnes. En effet, cette entreprise crée des puces RFID qui permettent d'authentifier la provenance des vins, ainsi que la ligne de température qu'a subie une bouteille.

De nouvelles techniques de transport sont également sur le marché.
Il existe un « système de protection, qui est conçu et fabriqué dans le but de protéger les cargaisons sensibles contre les chocs thermiques, les mauvaises odeurs et l'infiltration d'humidité qui peuvent survenir pendant le transport. »
Ce concept reprend l'idée de la coquille (d'œuf, d'huitre …) ou d'une peau (d'orange, de clémentine …).


Wine Ambassadors s'entoure des meilleurs afin de permettre à nos clients de recevoir jusqu'à l'autre bout du monde, des produits de qualité digne de notre entreprise.

Sources:
CETI (Centre d'Expertise en Transport Intermodal)
Cours de logistique
http://www.gefco.net/logistique/flux-logistique.html
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.vinliner.com/&prev=/search%3Fq%3Dvin%2Bliner%26es_sm%3D122%26biw%3D1366%26bih%3D643

Wine Ambassadors à Vinitaly 2014 18/04/2014

Wine Ambassadors à Vinitaly 2014

Du 6 au 9 avril 2014, Wine Ambassadors a participé à la 48ème édition de Vinitaly à Vérone représentant le champagne A. Bergère. L'édition 2013 du salon a rassemblé 4000 exposants et 148 000 visiteurs venant de plus de 120 pays différents. Ce salon se déroule sur 4 jours qui sont rythmés d'expositions, de dégustations et de rencontres. Vinitaly est la manifestation de référence en ce qui concerne le secteur vinicole, ainsi c'est un moment de partage et de convivialité permettant de confronter l'offre et la demande en vins et spiritueux en Italie, en Europe mais également dans le reste du monde.

Lors de ce salon, le champagne A. Bergère a eu beaucoup de succès, de part sa qualité mais également son savoir-faire. L'ambassadrice italienne de Wine Ambassadors a été présente sur le stand pendant ces 4 jours offrant aux visiteurs l'histoire de la maison A. Bergère tout en dégustant un des produits de la marque. Ce fût l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes ravies d'avoir pu déguster des produits de qualité et impatients de pouvoir visiter la maison située à Épernay.

L'édition Vinitaly 2014 s'est terminée avec la visite du nouveau chef du gouvernement Italien, Matteo Renzi, le secteur vinicole étant devenu le poumon stratégique de l'économie italienne.

Ce salon a été centré sur la thématique de l'international, de nombreux producteurs venus des quatre coins du monde présenter leurs produits. Mais il y avait également une autre thématique : le BIO, si ce thème est déjà connu et apprécié depuis plusieurs années en France, il ne l'était que très peu en Italie, c'est pour cela que cette année Vinitaly a tenté de combler cette lacune grâce à un espace dédié aux produits bio et biodynamiques : Vinitalybio. D'ailleurs, Wine Ambassadors est engagé depuis longtemps dans le bio comme vous le savez.

« 4 jours de rencontres, partage et générosité... »

Rendez-vous l'année prochaine du 22 au 25 mars 2015 pour la 19 édition de Vinitaly !

Arrivederci a tutti!


Sources :
http://www.levinparfait.it/?p=1511
http://www.vinitaly.com/
Byo-dynamie & Wine Ambassadors Chapitre 3 02/04/2014

Byo-dynamie & Wine Ambassadors Chapitre 3

Les vignobles bio-dynamiques, pour rester dans leur exigence du naturel, sont libres d'utiliser ou non l'ajout de produits au sein de leurs vins comme le souffre pour la conservation, des stabilisateurs, des tanins de synthèses, des levures pour la fermentation. Ce choix entraîne de nombreuses exigences pour la vinification de leurs vins car il comporte de nombreux risques.

Pour rendre cela possible, les vignobles vont devoir redoubler de prudence, de savoir-faire et d'attention ; comme par exemple se passer de souffre c'est prendre des risques et impose des règles très striques que ce soit au niveau de la température de cave très contrôlée, une hygrométrie idéale, des procédés de pressurages adaptés pour permettre aux vins d'être de la meilleure qualité possible.
Ainsi pour avoir une vinification respectueuse des pratiques biodynamiques, le vignoble doit tendre vers l'abolition de tout intrant œnologique ainsi que l'utilisation de toute pratique visant à modifier les équilibres naturels du raisin.

Pour commencer les vignobles vont utiliser, pour la fermentation, les levures déjà présentes sur les peaux des raisins. (Pour rappel ce sont les levures qui permettent de faire la fermentation alcoolique transformant le mare de raisin en vin.)

La différence entre un vin conventionnel, bio et biodynamique se joue au niveau des composés présents dans le vin et principalement de la présence ou non de dérivés de souffres dits "sulfites" qui jouent un rôle de conservateur.

Pour ce qui est de l'ajout ou non de sulfites, on observe plusieurs pratiques en fonction des vignobles et de leur méthode de vinification. Les viticulteurs conventionnels peuvent pratiquer le flash pasteurisation en cas d'accident de fermentation, c'est-à-dire qu'ils vont chauffer le vin à haute température pendant une très courte période. De plus, ils pratiquent librement le soufrage et ajoutent des levures exogènes chimiques au vin pour faciliter la fermentation.

De leurs côtés, les viticulteurs biologiques pratiquent le "collage" lors de la fermentation; c'est-à-dire l'ajout de produits bio (albumine d'œuf bio ou enzymes non OGM) au sein de leurs vins pour améliorer l'aspect et le goût. Ils vont également ajouter des levures exogènes chimiques autorisées mais le soufrage est limité. Cependant les vignerons, soucieux de garantir la qualité de leur
production, ont décidé de soumettre leurs procédés à des chartes privées très strictes. Ils se soumettent donc régulièrement à la certification d'organismes indépendants tels que Nature et Progrès (Viticulture biologique et recommandations pour la vinification) ou la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l'Agriculture Biologique, FNIVAB (charte viticulture bio). Ces chartes décrivent les différentes phases de l'élaboration des vins respectueuses de l'environnement (du raisin à la bouteille): procédés de
récolte, produits et pratiques intervenant sur les moûts et les vins.

Quant à eux, les viticulteurs biodynamiques vont aussi soumettre leurs procédés à des chartes strictes, de plus ils ne pratiquent ni de collage, ni flash pasteurisation, ni de soufrage, ni de filtration. Ceci explique pourquoi on peut observer des dépôts au fond de la bouteille. La fermentation ne se fait qu'avec l'aide des levures déjà présentes dans la peau du raisin. Ainsi, cela permet d'avoir des vins riches et uniques, contenant tout le savoir faire et l'attention des vignerons pour donner des vins de la meilleure qualité qu'il soit.

Source http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_viti/viti%20enherbement.pdf
http://www.vignevin-sudouest.com/publications/fiches-pratiques/enherbement-permanent.php
MODERNITÉ ET ÉVOLUTION: LES CLÉS DU SUCCÈS 28/03/2014

MODERNITÉ ET ÉVOLUTION: LES CLÉS DU SUCCÈS

La région du Champagne bénéficie du prestige de ses produits et d'excellents vignerons qui offrent des produits de haute qualité qui sont reconnus et appréciés dans le monde entier.

Selon des rapports, le Champagne fait face à des pressions: l'augmentation des prix, la baisse de demande en France et en Angleterre et une concurrence de plus en plus forte des vins mousseux. C'est pourquoi les maisons de Champagne et les exploitants se sont unis afin d'améliorer le positionnement du Champagne à travers le Projet 2030. Ce projet possède des éléments importants : l'augmentation de la qualité du Champagne, son amélioration, sa promotion… Ce projet fut créé il y a 2 ans mais il a été lancé officiellement en décembre 2012 lors d'une réunion de l'Association Viticole Champenoise. Ce projet a pour but l'amélioration de la région sur le long terme, autant pour les vendeurs que les vignerons. Selon Andrew Hawes, directeur général de Mentzendorff qui est l'importateur de Bollinger en Grande-Bretagne, l'environnement économique du pays pourrait favoriser un changement temporaire de la consommation, ainsi le Champagne est remplacé par des alternatives moins coûteuses, ce qui représente une énorme inquiétude. Les consommateurs pourraient ne pas revenir vers le Champagne lorsque la situation s'améliorera. Ces dernières années, le volume des ventes off-trade de vins mousseux en Grande-Bretagne a augmenté de 8% alors que les ventes de Champagne ont diminué de 2%. Les chiffres transmis par le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne (CIVC) courant Janvier indiquent que les exportations de Champagne ont diminué pour la seconde année consécutive. Les volumes exportés en Europe sont, quant à eux, en légère baisse bien que les volumes restent très importants. De plus, le grand export prend le relais car la demande des consommateurs Chinois et Japonais est de plus en plus importante.

Une amélioration du marketing ?

Le Champagne a de grands atouts comme sa région, l'industrie du Champagne devrait communiquer encore plus sur le fait que le Champagne est un produit exceptionnel. C'est l'élément clé du Projet 2030, communiquer et promouvoir ce qui rend le Champagne différent et supérieur mais surtout ce qui le rend unique. C'est l'objectif de Wine Ambassadors, promouvoir d'excellentes maisons de Champagne dans le monde entier grâce à divers événements en attirant l'attention.

Nouvelle loi

C'est une mesure proposée par les maisons de Champagne et qui fait partie du projet 2030, une règle afin d'appliquer une période de post-dégorgement de 3 mois. Cette méthode permettrait au Champagne d'absorber et d'intégrer complètement le dosage. Cette loi aurait un impact positif sur la qualité des produits cependant de nouvelles contraintes administratives qui peuvent être difficiles à surmonter pour les petites maisons de Champagne. La région du Champagne comme toutes les régions viticoles est en évolution permanente. Une évolution en fonction de la demande de plus en plus forte de la part des consommateurs étrangers qui sont devenus des experts en la matière, à la recherche de produits authentiques, biologiques où l'on ressent le savoir-faire de personnes talentueuses.

Source: Report of the Annual Champagne Tasting 2014
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